Panoptica americana
À paraître le 23 octobre 2025 – déjà en prévente sur le site

13,00€
Trois chants parallèles sur les Amériques qui, ne se croisant jamais, intiment à la lecture de tracer son propre chemin d’un texte à l’autre, de construire comme bon lui semble des ponts aléatoires et mouvants entre eux.
Cantique hors du temps aux Orixás, carnet de voyage et histoire des projets de déportations intracontinentales ; Panoptica Americana tisse une poésie polyphonique où s’entremêlent le sacré et le profane, l’intime et le politique.
La parole poétique se penche sur ce qui passe et sur ce qui demeure de la violence de la colonisation comme de la beauté du monde.
La Nuit juste avant le feu
Déjà en librairie et toujours en tournée
La Nuit juste avant le feu, c’est la longue et unique phrase du monologue délirant d’un type à la peau noire-bleue qui en hèle un autre dans la rue d’une grande ville d’Europe.
À partir de la pièce de Bernard-Marie Koltès, La Nuit juste avant les forêts (Éditions de Minuit, 1977), Olivier Marboeuf crée un autre texte dans lequel l’écho des révoltes passées enfante les insurrections futures. La prochaine fois, l’émeute.
«… nos monuments sont partout,
absolument partout,
au fond de la mer
et dans les quartiers sans lumière
où gémit le Rabòday,
sur les murs défoncés de Pointe-à-Pitre…
les femmes folles à la peau noircie de sucre
qui errent
en racontant des histoires à dormir debout
sur la savane de Fort-de-France,
ce sont nos monuments,
les vieilles transformées en loup-garou aussi,
les mecs en ruine, la peau brûlée par le sel,
qui répètent toujours le même poème,
ce sont nos monuments…»
10,00€









